Ce 21 Avril les poussins d’Eulalie ont 1 mois !
» Oh 1 mois, déjà !!!! comme ça passe viiite » « faudrait que ca reste toujours tout petit… » etc.
Il semble donc que tous les poncifs humains s’appliquent aussi aux poussins !
Mais en 1 mois il s’en est passé des choses !!!
On est passés de – 7° extérieurs à leur naissance à +28 aujourd’hui…. (une certaine résistance est vraiment nécessaire aux poussins comme aux humains d’ailleurs). Les premiers jours, Eulalie a surtout fait office de couette pour tenir chaud à ses petits entre 2 déplacements pour que tout ce petit monde se nourrisse.
Depuis le 1er jour, je fabrique des pâtées améliorées pour eux et leur mère. Des grains concassés sont aussi à disposition.
J’ai évité la « semoulette », grains broyés vendus exprès pour les poussins, contenant des substances comme les cendres que l’on trouve aussi, malheureusement, dans les croquettes pour chats ou chiens, les avis concernant la qualité de cette alimentation n’étant pas très positifs sur la durée de vie des futures poules.
L’eau est à volonté bien sûr, mais dans un petit abreuvoir où les poussins n’iront pas sans pouvoir en sortir facilement. Pour un poussin, qui ne sait pas nager, les récipients d’eau sont rapidement des piscines olympiques donc attention !!
Au bout de quelques jours des petites plumes ont fait leur apparition, sur les ailes pour commencer. Aujourd’hui on en est à de jolies ailes emplumées, des pattes avec des plumes, et le reste tout en duvet, ce qui donne un style « faut dire ».
Partant de leurs couleurs, et aidée par des proches, j’ai retenu 2 noms : Pollen pour le poussin fauve et Nuage pour celui bleu/gris. Ils ont aussi l’avantage d’être un peu mixte ce qui sera pratique quand leur sexe sera vérifié. En fait, à quelques races près dont le plumage est différent dès la naissance, « sexer » un poussin est un travail d’expert et je ne suis pas un Maître Japonnais (qui excellent dans ce domaine).
Je commence à avoir des idées en les observant avec attention dans leurs comportements et un peu dans le plumage, mais ça reste encore une supposition.
Le sexe sera certain dans 2 mois quand les plumes donneront vraiment une idée de qui est quoi.
Des petites sorties sous surveillance ont eu lieu, régulièrement. Çà m’a permis de voir un peu le comportement de cette maman poule, en extérieur.
En fait Eulalie a un immense problème…..elle est trop gentille !!!!
Si une autre de ses copines de chambrée vient faire régner l’ordre à coups de becs sur les poussins, qui même s’ils ne sont « que » hiérarchiques sont quand même des coups de becs, ben…. Eulalie répond à peine, considérant sans doute sa propre hiérarchie. Elle ne répond qu’à celles qui lui sont inférieures, autant dire que ça ne se bouscule pas…. !!!!
Après observation, Eulalie est une mère très gentille avec ses petits, elle leur montre les choses à faire (les poussins apprennent par mimétisme), celles à manger et comment s’y prendre, comment boire, comment gratter, bref tout ce qui fait le bonheur d’une vie de poulette, elle leur tient chaud, leur parle beaucoup, les rassure aussi quand ils braillent (oui, je dis bien « braillent ») de détresse parce qu’elle a disparu de leur champ visuel, elle accourt à leurs appels, MAIS elle a du mal à les défendre face à ses congénères, et leur laisse un peu trop de « champ libre » quand elle est affairée quelque part et là : ils sont vulnérables.
Par contre le chat, lui, est maintenu à distance depuis le début, des coups de bec bien sentis lui ont fait comprendre qu’il devait agrandir son cercle de passage quand il allait dans le jardin. Elle n’a pas hésité à lui « voler dans les plumes » sans qu’il comprenne d’ailleurs vraiment pourquoi.
Eulalie n’a pas peur du chat. Le chat a peur d’Eulalie. C’est déjà ça.
J’ai eu autrefois une mère poule qui se transformait en furie ébouriffée dès qu’un signe d’agression , même tout petit-petit, avait lieu envers ses poussins. De fait, la gestion des dangers était facilitée.
Donc partant de ces observations j’ai dû adapter la prise en charge des poussins sur l’extérieur, si je voulais que ce petit monde profite, en famille, de la joie d’être dehors.
Ayant pour ambition de voir ces 2 boules de plumes devenir de beaux et grands coqs et/ou poules, il a fallu organiser les journées en plein air !
Quand je suis là, la petite famille sort dans l’enclos extérieur attenant au poulailler, séparée des autres qui sont en liberté dans le terrain et peuvent quand même s’habituer en les voyant, à ces « petits nouveaux », mais avec de l’espace aussi pour faire des expériences rigolotes : courir après les 1ers papillons en balade, gober des mouches, faire la sieste calés dans des petits trous du mur (où ces futurs Brahma gigantesques auront, plus tard, du mal à poser une patte), tirer sur les pétales d’un pissenlit, arriver en courant dans les pattes de maman qui a trouvé un trésor culinaire et les appelle. Bref, plein de choses passionnantes mais épuisantes qui font que le soir tout le monde dort très très vite.
Quand je suis absente, et bien c’est dans une grande cage sur l’herbe que la « Eulalie’s family » passe sa journée, à l’abri des prédateurs verticaux et horizontaux, mais en plein air.
Pour les faire rentrer sans les stresser, la technique infaillible c’est de poser à manger dedans. Eulalie les y emmène directement ! Idem le soir pour rentrer dormir dans le petit poulailler.
Cette cage de 4m2, achetée pour l’occasion, pourra servir ultérieurement pour d’autres choses comme, entre autre, protéger une poule en convalescence sur l’extérieur, donc pas un investissement inutile.
Elle est sans fond, ce qui évite les blessures et permet de gratter la terre, grillagée sur les côtés et le dessus, avec ouvertures sur le dessus et sur 2 côtés pour attraper plus facilement les animaux. Elle se déplace facilement et permet donc de faire des rotations dans le jardin pour ne pas abîmer l’herbe. Je la fixe au sol avec des piquets (sardines) de camping pour plus de sécurité même si je le rappelle, le risque zéro n’existe pas.
Je veille donc autant que possible à la sécurité, et Eulalie fait le reste.
J’essaie aussi d’apprivoiser un peu ces 2 pioupious. Leur montrer que dans mes mains, la finalité ne sera pas dangereuse. Plus facile avec Pollen qu’avec Nuage ; il faut donc de la patience et du temps !
Voilà donc le bilan de ce premier mois. Un peu plus de travail certes, mais quel bonheur de les observer, voir comment ils apprennent et reproduisent, leur relation avec leur mère, est un temps de plaisir. Ils vont continuer de grandir, et d’ici plusieurs semaines, fin de printemps je pense, seront assez forts pour affronter l’extérieur. Comme maman Eulalie à son arrivée !
Je suis avec plaisir la belle histoire de maman Eulalie…et de ses petits !!! Bisous
Merci beaucoup !!! bisous 🙂
je suis fan de cette aventure – je me régale du texte que je lis et relis avec énormément de plaisir appréciant cette aventure si bien expliquée –
pas facile d’élever des poules il faut faire preuve d’imagination et d’inventivité pour pouvoir penser à tout pour pouvoir protéger Eulalie et ses deux petits – pour la chaleur c’est vrai qu’en quelques jours la température a vraiment changé pas très chaud il y a une petite semaine à vraiment chaud et même très chaud l’après midi –
un mois de passé depuis la naissance de ces petites boules de plume reste encore quelques mois avant de les voir voler de leurs propres ailes si je peux m’exprimer ainsi
BRAVO –
bisous bien fort – tatan
Merci à toi !!!! Je leur transmets les messages !!! 😉 😉 bisou