Les p’tits portraits de l’été 2023- Verveine et Mimosa

Les p’tits portraits de l’été 2023- Verveine et Mimosa

Verveine et Mimosa

Arrivées ici début Mars, âgées de moins de 3 semaines, Verveine et Mimosa sont venues compléter ma “collection” hétéroclite de cocottes.
L’idée était d’avoir des œufs bleus…. il y a des choses comme ca qui vous traversent l’esprit de façon tenace, une envie qui finalement reste très raisonnable, alors je me fais plaisir ! Je me fixe sur 2 petites Cream-Legbar, dont le caractère semble mieux correspondre à ma troupe initiale par rapport aux Araucanas.

Me voici donc prête, mi mars, à recevoir ces 2 poussins , comme d’habitude j’aménage tout à l’intérieur de la maison, l’infrastructure et le temps extérieur ne me permettant pas de les y laisser. Je ressors à nouveau le nécessaire acquis lors du “plan Patafix” en 2020,

L’avantage de cette race est que les poussins sont autosexables dès la naissance, les poulettes auront un trait noir sur la tête et  de chaque coté du dos, les futurs coqs auront un point jaune sur le crane et juste une grosse bande noire sur le dos.

Le nom Cream Legbar vient des différents croisements dont elles sont issues, dont la Leghorn brun et la Plymouth Rock  barrée, l’Araucana a mis son grain de sel dans cette affaire aussi d’où les œufs bleus, et d’autres races pour la couleur crème (je fais court….).
Bon dès le début je les trouvais un peu différentes mais sans plus, et ne connaissant pas cette race j’avais tout à apprendre.

Celle qui avait une petite huppe sur la tête, comme une boule de mimosa s’est donc appelée comme ca tout naturellement, quant à la seconde, pour rester dans un terme herboriste, Verveine.

Verveine et Mimosa 15 jours
Mimosa 3 semaines

On décrit cette race comme rustique, très bonne pondeuse, un peu craintive pour être vraiment apprivoisée, dynamique. Et bien je confirme !!

” Heu…..vous êtes sur que c’est la même race ? Et bien une poule ? “

Au cours de leur évolution il y avait une vraie différence de plumage entre elles, j’ai donc contacté l’éleveur, photos à l’appui, qui m’a annoncé avoir en effet fait une erreur, Verveine n’est pas une Cream Legbar !!!!

Le but d’avoir des œufs bleus a commencé à se réduire…Verveine est une magnifique Leghorn Dorée !!!!
” Elle vous fera de beaux œufs blancs !!! ” 🤨

Ben …. m’en fiche moi des œufs blancs !! Mais bon j’allais pas la rendre !!!
L’info est mieux passée quand mes doutes sur un coq ont été levés car je lui trouvais un plumage de  queue très long, “normal chez les leghorn” m’a rassurée le bonhomme….

Plumes de queues chez Verveine et Mimosa

Je filais donc sur internet trouver des infos sur cette autre race. Beaucoup de caractéristiques communes avec la Legbar qui a des gènes Leghorn,  la belle a aussi tendance à se “faire la belle”, elle aime voler, et elle est bien équipée question ailes pour le faire.
Je positive : ca fait une autre couleur de plumes au petit poulailler !!
Son  caractère est bien affirmé lui aussi, même si plus facile à apprivoiser, avec patience, que la Cream Legbar.

Elles aiment les grands parcours car sont très actives, je laisse donc à votre réflexion le fait que cette race  soit souvent encore élevée en batterie vue son excellente capacité de ponte, et le bonheur que ces poulettes aussi doivent y trouver….

Après la mise complète de leur plumage, leur permettant de résister à l’extérieur, mi-mai elles sont descendues “à la journée” dans le parc d’intégration et sa petite niche, au milieu des anciennes.
Fin mai elles ont dormi dans cet enclos extérieur sécurisé. en sortant avec le groupe en journée, et tout se passant pour le mieux, elles ont passé la nuit avec tout le monde à partir de mi-juin.

 

Des délinquantes à plumes !

Aujourd’hui, elles grandissent, inséparables (d’où, encore une fois,  un intérêt à intégrer les nouvelles par 2 si on a le choix).

On en croise une ;  l’autre n’est pas loin !! Journée ensemble, repas ensemble, nuit ensemble, un duo de choc.
Dynamisme et curiosité qui leur donnent un sacré toupet. Elles sont très éffrontées !!!
Toujours une pour repérer un “truc” nouveau qui pourrait être fait, la première (souvent Mimosa….) commence et hop on a l’autre qui arrive pour faire pareil !!!
J’ai déjà eu un paquet de petites nouvelles mais là….j’avoue, je m’attends à tout de la part de ces deux-là !!

verveine et mimosa

Ca grimpe sur les chaises longues pour m’observer quand j’y suis et dès que je les regarde “piouf” ca part vite (un truc à se reprocher ??? 😏).
Ca vole sur les hauts de portes de poulailler ( plus de 2 mètres..) pour aller se balader sur les toits des dépendances (pour restreindre les risques de vols, au moins les vols aériens 😉,  j’ai du faire une coupe drastique des plumes des ailes, pas le choix elles se mettaient trop en danger).
Ca chaparde dès que le jardin potager est ouvert,
Ca monte sur la table du jardin quand je pose quelque chose, au cas où ca se mangerait….
Une des deux occupe les “anciennes” pendant la distribution de nourriture et l’autre en profite pour en piquer un maximum (au diable la hiérarchie !!) et ensuite hop on change !! Il faut les voir faire, le numéro est très bien rôdé.
Les anciennes sont plutôt tolérantes dans l’ensemble, mais quelques fois un pincement bien senti vient recadrer un peu les affaires….. pour 5 minutes.
Elles viennent sous le nez du chien de la maison, dont elles arrivent encore à peine au milieu des pattes, qui préfère s’en aller quand elles arrivent  ces “deux petits machins” il doit sentir l’arnaque, et elles sont prêtes à en découdre avec la chienne “Berger Blanc Suisse” de mes enfants en se plantant  à quelques centimètres du museau, la toisant comme si elles avaient la même taille, (avec du culot on ose tout…) heureusement cette dernière a l’intelligence d’ ignorer ces 2 Pimbèches.

Quand je dois les prendre pour des soins, il faut les entendre hurler comme si j’allais les égorger, et ca depuis leur arrivée poussins, (si elles ne me connaissaient pas, ca passerait, mais là c’est presque vexant  🙄) et à peine reposées sur le perchoir, hop elles s’endorment, ca sent donc plus la comédie que le trauma ….
Même le coq vigilant au début,  a arrêté de s’inquiéter quand il les entend faire….pour dire !

Reconnaissons leur une esthétique très belle. Elles ont un côté “oiseau”, hautes sur pattes, pattes jaunes et solides, l’une avec son plumage doré entièrement fait de beaux motifs, et l’autre avec ses divers tons de crème et de gris et sa huppe sur la tête qui finit de lui donner un air coquin qu’elle assume.

Mimosa 07 23  
plumage de Mimosa
Verveine 07 23

Plumes de Verveine

 

 

 

 

 

En fait rien de méchant, aucune agressivité chez ces 2 cocottes, juste un débordement d’activité qui crée une ambiance.

L’une et l’autre sont aussi des pondeuses d’hiver donc leur ponte continue malgré le froid.

J’ai hâte de gouter leurs œufs, je crois que je les mérite !😄

Verveine et Mimosa

 

 

 

Des évènements au petit poulailler

Des évènements au petit poulailler

Cette année les couvaisons ont eu du mal à démarrer. Les anciennes ont continué leurs petites occupations entre sècheresse et canicule. Début avril il neigeait abondamment et mi mai plus d’eau nulle part…. les organismes se fatiguent, tout comme la planète….
Comme mon jardin, la ponte est réduite à une peau de chagrin !

2 nouvelles cocottes !

Afin de renouveler un peu la troupe, je suis allée chez un de mes fournisseurs habituels chercher des nouvelles recrues. Mon choix s’est porté sur une poulette Sussex de souche industrielle, et chose que je n’attendais pas, une magnifique jeune Faverolles. J’avais eu un couple il y a longtemps et j’en garde un joli souvenir, leur tranquillité, leur gentillesse et leur beauté avec cette tête si particulière qui ressemble à une chouette à cause de leurs favoris et leur barbe. Impossible donc pour moi de résister à en reprendre une.

Bountie (orthographe validée par mes soins !!!) et Châtaigne ont donc intégré le petit poulailler.
Après une mini quarantaine visant surtout à ce que tout le monde se voit sans s’agresser (je n’ai jamais eu de problèmes sanitaires avec cet éleveur), les 2 demoiselles sont donc sorties rejoindre le groupe après quelques jours.
Je redis encore que l’intégration par un minimum de 2 est recommandée, sauf cas particulier. En effet il faut bien être deux pour se serrer les ailes face aux anciennes, et surtout ici Ronchon (on se demande pourquoi elle s’appelle comme ca…) qui prennent un réel plaisir à rappeler les lois de la hiérarchie aux dernières arrivantes.
Comme d’habitude la gamelle et le coucher sont des lieux de discussions plus ou moins sympathiques où même sans traducteur je comprends que ce qui est dit n’est pas forcément aimable…..

Châtaigne et Bountie

On a cependant à faire à un duo de poulettes armées de toupet et de culot qui jouent les dominées quand ca s’impose mais n’hésitent pas à feinter dès qu’elles peuvent. Ces 2 là iront loin !!!!
Même Rainbow qui n’a rien demandé se retrouve avec une Bountie prête à en découdre quand il passe trop près…..et d’ailleurs quand c’est elle aussi qui passe près de lui ce qui est quand même un peu gonflé !!!!!

Elles sont au milieu de mes pieds quand je suis dans le terrain, pas sauvages du tout, pas stressées non plus, et la plume solidaire !!!

Couvaison enfin !

En même temps, Patafix s’est mise à couver !!! Elle qui l’an dernier a attaqué en février s’y est mise cette année à la mi-juin. Si la dernière fois j’avais stoppé les choses je m’étais promis que cette année je la laisserai faire, pour “voir” et pour le plaisir de poussins dans la maisonnée.

J’ai donc à nouveau commandé des œufs fécondés là où je le fais habituellement (oeuf-poule-poussin.com) . J’ai choisi des petites races, la crainte sans doute de réitérer l’épisode “Pollen” qui m’a bien échaudée. J’ai donc fait des choix en conséquence et commandé 4 œufs. auxquels 2 avait été rajoutés par l’expéditrice, en cadeau, ces petits gestes sont toujours agréables et reçus comme tels.
Bien emballés comme d’habitude mes œufs ont voyagé 2 jours, postés le mardi et arrivés le jeudi midi par la poste. Bien protégés, dans un carton, des chips de polystyrène, leur boite, et avec la canicule l’hygrométrie était maintenue par des papiers absorbants humides.
6 œufs donc que je suis allée poser le soir sous Patafix.

Tout de suite elle les a adoptés. J’y ai rajouté un des siens car je voulais voir si Pantoufle, bien que j’ai régulièrement surpris quelques ébats, était fertile.
7 œufs en piste donc. Au mirage à J7 tout le monde suivait son chemin. j’ai ma réponse quant aux capacités de mon petit Sabelpoot porcelaine citronnée. Petit, mais costaud !!!

Pantoufle gentil petit coq Sabelpoot
Mirage à J7

 

 

 

 

 

 

 

A J14 seulement 3 avaient continué la route. La canicule je pense n’a rien arrangé pour que les œufs se développent correctement. Ces 3 éclosions ont donc été très attendues dans le petit poulailler qui n’a pas vu de “bébés” depuis longtemps.

Mirage à 14 jours

Enfin, un matin à la date prévue, merveilleux petit bonheur, je passe à 11h, aucun œuf brèché et à 14h, en balade dans le coin avec mon petit café, j’entends que ca “pioupoute” sous la mère. Je regarde et je vois 2 petites boules de duvet !!!! Magique. Patafix n’a donc pas essayé de les tuer comme l’avait fait pour elle sa mère couveuse….

les deux poussins viennent de naitre
Patafix et ses 2 poussins
Patafix et ses 2 poussins

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore mieux, elle leur parle, les protège, Patafix est une bonne maman.
Le 3e œuf n’a pas éclos, le poussin est mort. Bien que triste je me dis qu’on a quand même deux petits pillous, c’est très chouette !!!!

 

A chaque jour suffit sa peine….

Aujourd’hui, en début de matinée j’ai pu voir que tout le monde allait bien. Les deux étaient à ses côtés. Et puis à midi, en allant donner à manger, je n’en vois qu’un.

Du coup je soulève Patafix, et là…..je vois le second mort. Ecrasé. Ca arrive, surtout avec des races lourdes. J’ai déjà eu ca avec des Brahmas il y a longtemps. C’est involontaire, la mère ne fait rien de mal, juste une maladresse fatale pour le petit. Il y a une telle différence de taille entre eux !
Depuis ca a toujours été mon angoisse quand des petits naissent. Et là ca s’est reproduit……… Patafix si bonne maman, a tué son petit sans s’en apercevoir. Que faut il faire ?

Mon moral en a vraiment pris un coup, après la joie d’hier où j’étais heureuse pour elle, pour eux et pourmoi, aujourd’hui est triste et gris.

Le combat pour la vie est dur pour toutes les créatures de la planète. Et une vie de poussin, c’est truffé de dangers.

Il m’a donc fallu réfléchir à ce que je devais faire. Laisser le second poussin au risque que cela se reproduise ? Le prendre en charge comme je l’avais fait pour sa mère avec ce que ca implique ? (J’avais envisagé l’idée qu’elle reproduise ce que sa mère avait fait et donc de devoir “m’y coller” mais pas ca….), Priver Patafix de son petit ?

Là il faut reconnaitre que rentrent aussi en ligne mes propres projections, Humaines et maternelles, qui ne facilitent rien.
La décision a donc été prise de prendre le petit en charge. Une petite vie s’est déjà arrêtée, et si ca se reproduit je me sentirai terriblement coupable.
J’ai donc réinstallé mon “petit bazar” dans la salle de bains. Les vieux réflexes sont revenus. C’est parti pour 2 mois d’élevage.
La seule différence c’est que Patafix m’a identifiée immédiatement comme sa mère, je l’ai fait naitre, ce qui n’est pas le cas ici mais nous nous apprivoisons mutuellement. Je le rassure, je lui parle, je le réchauffe quand il est hors de la corbeille mais sur moi, je donne du contact, et aujourd’hui il a eu son premier repas.
En bref je me fais à nouveau greffer un poussin sur l’épaule pour les semaines à venir !

J’avais choisi des prénoms quand ils étaient deux. Mais finalement ce poussin s’appellera Patachon, un peu comme nos vies depuis midi.

Quant à ma Patafix adorée, et bien je l’ai isolée pour 2 ou 3 jours. Je descends la consoler et aussi me consoler moi, je crois….
Elle leur parle encore mais si ils étaient morts tous les deux elle ferait de même. Je sais que ca va passer.
Je lui parle comme d’habitude et je la caresse, lui fais ses gratouilles qu’elle adore puis la repose. Nous reprendrons nos bonnes vieilles habitudes dans quelques temps.

En tous cas, si tout se passe bien maintenant pour la suite, ce que j’espère quand même…. je suppose qu’il va y avoir beaucoup de monde sur moi dans quelques temps quand je serai dans mon transat au jardin, Patafix et Patachon !!!

La vie est imprévisible. Est-ce ce qui la rend intéressante…. ????

Patachon 24 H

 

 

 

Coucou nous revoilou !

Coucou nous revoilou !

Coucou tout le monde !

Nous revoici après une année d’absence…

Et  oui le temps passe vite finalement. Cette année la morosité ambiante a gagné du terrain jusqu’au petit poulailler.

Climat délétère général qui traine en longueur, sur tous les plans,  agressivité de l’air ambiant, Covid ailleurs et ici, confinements, bref tout ce qu’il faut pour qu’une fois le boulot fini, les soins aux cocottes et autres bestioles de la maison faits, je n’ai eu plus qu’une envie : m’évader quand c’était possible, voir des proches, famille, amis (vous savez… ces gens qu’on aime, qui nous le rendent et dont on a besoin pour maintenir cette chose essentielle  pour  ne pas devenir comme une vieille croute isolée).
Prendre la forme du canapé, un bon film devant les yeux ou un bon bouquin, balades dans les sapins, ont aussi été un plaisir revigorant,
Mais pas d’ordi, tout ca avait bloqué mon envie de m’exprimer.

Et le temps a passé…☂⭐🌞🌨❄🌼

Pourtant, depuis quelques jours, l’idée de venir ici s’est remise  à éclore, comme un avant-goût de printemps qui se dessine aussi dans la nature.

Les habitantes du petit poulailler sont en pleine forme.  C’est déjà pas mal ! Les crêtes sont dressées fièrement au dessus des yeux pétillants et des  plumes bien repoussées, la mue a été impressionnante cette année et assez tardive. Les nouvelles plumes se sont faites attendre mais sont arrivées, belles et douillettes pour affronter l’hiver.
Minute, Sussex industrielle, a même fait preuve de coquetterie supplémentaire car elle a mis quelques plumes marron, ici ou là. C’est une première, Minute s’est fait des mèches !!!! 😏

Dans les nouveautés il y en a une et pas des moindre pour les cocottes et moi :

Ma vieille toutoune âgée de 16 ans m’a quittée. Elle était habituée aux cocottes, certaines venaient même se coucher sur elle quand elle se reposait dans l’herbe.
L’hiver dernier, un an après, un nouveau compagnon à 4 pattes et entré dans ma vie et m’a aussi bien occupée.
Un pur bonheur !

Rainbow 3 mois, et Pacotille

Education à la vie en collectivité avec les cocottes qui vivent en liberté dans le terrain. Tout le monde a dû s’apprivoiser.
Le côté chien de troupeau du nouveau petit fauve a dû être maitrisé !
Un fort sentiment de “travail inachevé” s’est longtemps fait sentir face aux cocottes qui refusaient obstinément de se mettre en tas quand, et où, il l’avait décidé. Il y en avait toujours une qui sortait hors du cercle qu’il avait mis en place. Effroyable casse-tête : quand il allait la chercher une autre en profitait pour se sauver aussi.
Journées épuisantes !!
Aucune collaboration de la part des volatiles !!! Et le gardien est du genre têtu …..

Et puis il y a eu aussi à travailler le côté amusant de ces ballons à plumes qui s’envolent en faisant plein de bruits rigolos quand on leur fonce dessus ! Là non plus les ballons en question n’étaient pas très coopératifs…. on les comprend !!!
Je me suis donc occupée  à apprendre à tout ce petit monde à vivre en harmonie. Hors de question d’angoisser chaque fois que le chien serait dehors seul avec les poules.

Et les choses se sont faites, tranquillement, avec patience mais sans faiblir.
Il ne sert à rien de s’énerver si ce n’est braquer tout le monde !

Rainbow et les poules / 10 mois

Bon il est vrai que, parfois,  traverser leur groupe en courant quand elles sont entassées sur le trajet qui mène au jardin reste un petit plaisir subtil, même si très ponctuel. Mais c’est de “bonne guerre” dans la mesure où quelques uns de ces dinosaures à plumes n’hésitent pas à venir grapiller presque sous sa gueule les bouts de “nonos” qu’il ronge, et il ne dit rien !!! Au pire il prend l’os et s’éloigne, mais là aussi en face, on a des maitresses dans l’art de l’obstination !!

Une d’entre elles, toutefois,  a su se faire très bien respecter dès le départ… Patafix !!!

Patafix

 

Armée de son volume et de sa possessivité (elle refuse  de me partager si elle est sur moi) hors de question de se faire prendre la place par ce petit nouveau ! Elle était là avant !!! Et elle le fait savoir.
Elle ne l’attaque pas, non, elle défend juste son “pré carré”. Du coup mon loulou fait des grands tours si elle est devant lui.
Patafix est une “forte poule” !!!
Et Patafix a aussi bien compris qu’elle a une place privilégiée à mes yeux au sein du petit poulailler, petit poussin que j’ai élevé… elle n’a rien oublié.

 

La voir arriver en courant quand elle m’aperçoit, et monter sur moi est toujours un plaisir.

Avec l’arrivée prochaine du printemps et son côté couveuse qui ne lâche rien, surtout pas le nid, je pense que cette année je vais la laisser faire.
Histoire de la voir maman et ce qu’elle transmettra. On verra !

Peut-être aussi que je prendrai une ou deux nouvelles cocottes “prêtes à pondre” pour avoir quelques œufs supplémentaires, car certaines habitantes du lieu ont signé un “contrat de cessation progressive d’activité”. Ca a été accepté sans problème par leur employeur, ici pas de rendement, les maîtres mots étant ; quiétude et sérénité. 😊
Je réfléchis donc à des races qui me plairaient…. et dans un budget correct. A suivre.

Voilà : tout ca sera sans doute l’objet d’articles à venir.

A bientôt !!!

 

 

Patafix : 2 mois et 1 semaine

Patafix : 2 mois et 1 semaine

Le temps passe et mon piou grandit.

Patafix : 2 mois

Après avoir observé depuis le début les comportements (pour le coup je suis assez fière de mon instinct qui me faisait penser plus à une cocotte qu’un coquelet) puis vérifié divers signes distinctifs au fil de la mise en place du plumage et autres permettant la différentiation sexuelle,   il s’avère que Patafix est bien une cocotte.
J’en suis d’autant plus réjouie que, comme je l’ai déjà dit, je ne souhaitais pas de coq.
Pantoufle est une exception car il est arrivé “masqué” (voir article) et reste car il est tranquille et gentil.
Evidemment… pour Patafix j’aurais fait un parquet à part s’il avait fallu, ne voulant pas m’en séparer, mon lien à cette bestiole à plumes étant particulier. Mais là, la question ne se pose plus et c’est tant mieux !!!

Depuis qu’elle a 3 semaines, des séjours ponctuels dans les mues, la petite d’abord puis la grande, se sont transformés en séjours journaliers. Je la descends le matin, et la remonte encore le soir.
Je suis peut-être pointilleuse, mais elle n’avait pas de poule  sous laquelle dormir et je souhaite une protection aussi la nuit, où, même si le poulailler est sécurisé, j’ai préféré mettre toutes les chances de son côté.

Ici aussi la canicule a sévi, et l’herbe bien verte s’est raréfiée.
Le secteur où a été posé sa mue est donc celui qui est le plus rapidement à l’ombre l’après-midi. J’y ai rajouté des zones d’ombrage avec des toiles, et des arbustes sont tout contre ce qui apporte de la fraîcheur.

J’ai régulièrement déplacé cet enclos dans le périmètre pour qu’elle ait d’autres espaces à explorer, tout en restant le plus à l’ombre. A boire bien sûr !!! A manger aussi, et un lieu où se protéger de la pluie….quand il y en a !!!

Petit à petit, les anciennes se sont habituées à cette présence et les passages autour de  l’enclos se font plus longs et moins curieux. Tout le monde vient régulièrement devant, en groupe ou seul, passe un moment, observe, caquette, repart puis revient.

Pantoufle reste le plus souvent dans le coin. Tout énamouré on dirait… J’imagine qu’il a hâte que cette nouvelle petite cocotte, enfin plus petite que lui….  l’accompagne.
Il va être surpris dans quelques temps…!!! Le papa de Patafix étant un Brahma, sa copine va sans doute être bien plus grande qu’il ne l’imagine, mais ca ne l’empêchera pas  d’être sa copine !

Du Brahma elle a aussi la tête, si typique, de rapace et que j’adore. Quand on sait que ces poules sont majoritairement d’une extrême gentillesse on se dit que l’apparence est vraiment trompeuse.
Chez Patafix il reste encore des bouts de duvet qui chaque jour s’effacent pour laisser place aux plumes.
Le plumage aux pattes a la même abondance que chez sa lignée paternelle. Papa étant couleur Splash et maman couleur Coucou on a un beau plumage de tous les tons de gris allant jusqu’au bleu par endroits.

 

Les soirs je reste un petit temps dehors ” à la fraîche”  comme j’aime le faire depuis toujours, et j’en profite pour la prendre avec moi.
Instants privilégiés où les câlins sont un délice. On aime ce moment toutes les deux.
Tout ca est insolite donc surprenant, voire bouleversant car elle me ramène à mon humanité “de base”. On m’avait prévenue… j’ai vu !!
Ce truc en plumes m’apporte un vrai bonheur !

Nos moments de méditation le soir…

Depuis quelques soirs je la mets par terre, quand les grandes commencent à rentrer pour la nuit,  pour qu’elle gambade un peu et elle apprécie !!! Je la trouve même plutôt intrépide….
A la tombée de la nuit, allez hop, dodo !!!! Elle dans sa caisse…. et moi dans la mienne !!

Ce matin, en la descendant de la maison, comme d’habitude perchée sur mes épaules, voilà qu’elle s’envole en pleine distribution de friandises aux anciennes et atterrit en plein milieu du groupe, on ne peut pas faire plus au milieu.

Alors là, ca passe ou ca casse…les poules hiérarchisent sans états d’âmes l’accès à la nourriture….

Je me tiens prête à venir à son secours persuadée que les ronchons du groupe vont lui “faire sa fête”.
Et….. même pas !!! Elle chipe les vers sous le bec des  harpies, et personne ne dit rien !!!! Et ben…… je suis impressionnée, par son toupet, par leur “fair-play” aussi, et je contemple avec bonheur et fierté cette première mise en présence.
Au final, Escampette lui met un petit coup de bec histoire de quand même “caler un peu les affaires”, mais vraiment par principe.
Mon effrontée reste surprise, (quoi ???!!!  Je ne peux pas faire tout ce que je veux avec vous ??? ) mais il faudra qu’elle s’habitue !!

Premier essai réussi !!! Je récupère ma boule de plumes et la remets dans son enclos. Je préfère être là au début.
Et je me méfie aussi terriblement des prédateurs aériens. Hier j’ai vu un grand groupe de corbeaux (ou corneilles) survoler le secteur, et même s’ils semblaient en partance pour ailleurs et volaient très haut, un “petit encas” en cours de route est peut-être non négligeable, sa taille étant encore à leur goût.

Des séjours réguliers, sous surveillance, se font au milieu des copines. Tout se passe bien.

 

(ici avec Escampette)

Ma poulette grandit, son accès à l’autonomie se confirme.

D’autres caps vers cette nouvelle vie pour elle, de cocotte au petit poulailler, ce qui a toujours été le but de cette aventure, se dessinent et vont bientôt arriver.  

Histoire à suivre !!!

 

Petit poussin deviendra grand !

Petit poussin deviendra grand !

Mon poussin va avoir 5 semaines

Mon aventure avec ma boule de plumes continue. (Pour connaitre son histoire, voir articles précédents)

 

mon poussin ♥

Cette expérience amène chaque jour des découvertes, des connaissances, des enrichissements. Et comme tout le monde dans une première tentative, je tâtonne, j’ajuste, je m’adapte.
Je n’avais pas du tout prévu d’être maman poule “en vrai” mais dans un élevage familial, comme ailleurs, on peut aussi être confronté à toutes les farces de la vie.
Comme justement c’est un petit élevage familial, je n’ai pas de couveuse électrique et tout se passe “sous les poules”, avec les comportements associés.

Les 2 premières  semaines de mon poussin se sont passées avec des températures extérieures assez fraîches et de la pluie en continu.

Je rappelle que je vis en moyenne montagne et la pluie change radicalement les températures !

Mon Piou étant à l’intérieur, dans sa grande corbeille à linge transformée en nurserie, il n’a pas vraiment senti grand-chose, mais j’ai du vraiment adapter régulièrement les réglages de température, celles de dehors oscillant sans cesse et influant sur l’intérieur, même si nous ne sommes pas en hiver .

L’essentiel a donc été de garantir son confort.

Côté installation :

Improvisation d’une nurserie dans une de mes grandes corbeilles à linge,  le 1er carton étant vite devenu trop petit, et sa lampe chauffante branchée en continu.
Son doudou (une écharpe en polaire) dans lequel il a pu se blottir comme sous les ailes d’une maman poule, boisson dans un petit récipient (attention aux noyades de poussins !!!) et des copeaux de bois (ils tiennent plus chaud et évitent que ce tout petit poussin ait du mal à bouger dedans) très régulièrement changés pour éviter les maladies.

J’ai mis un grillage sur la corbeille pour garantir sa sécurité, les chats de la maison étant très curieux de ce moineau venu leur rendre “si gentiment” visite….
Plus tard le grillage a bloqué son envol hors de la corbeille, pour les mêmes raisons.

Pour les températures il y a plusieurs écoles, on voit souvent une recommandation à 35° (j’ai vu plus..jusqu’à 38° et sur des sites très sérieux) avec une baisse de 3 degrés par semaine. On m’a conseillé 32° j’ai opté pour 32/33 la première semaine. En mettant un carton sur une partie de sa corbeille je lui permets de se mettre plus à l’ombre s’il le souhaite.

Ma lampe n’étant pas réglable par thermostat, il fallait ajuster régulièrement sa hauteur pour concentrer ou non sa puissance de chauffe.

Il faut observer !! Si les poussins évoluent de partout c’est que la température est bonne, s’ils sont groupés (ou posé quand il n’y en a qu’un), sans cesse sous la lampe c’est qu’ils ont froid, et s’ils sont tout le temps éloignés du lieu de chauffe c’est qu’il fait trop chaud. 32/33 degrés lui ont convenu. J’ai baissé chaque semaine comme il se doit.
A partir de 4 semaines,  au vu des températures extérieures, le chauffage n’a plus vraiment eu lieu d’être, même si je le laisse accessible en cas de mauvais temps et chute de température nocturne qui pourrait suivre.

Maintenant,à 5 semaines,  il est de plus en plus emplumé, le chauffage ne sert plus.

Il est seul….
J’ai cherché autour de moi si des poussins du même âge pouvaient être disponibles pour en récupérer 1 ou 2 afin qu’ils soient ensemble. Je sais que les poules sont des animaux supportant très difficilement la solitude et un poussin dans un petit élevage a au moins sa mère pour compagnie. Le mien étant vraiment seul ça me semblait une bonne idée de lui associer une fratrie.
Malheureusement les seules “connaissances de connaissances” qui auraient pu peut-être me dépanner ont à la fois perdu leurs poussins (soit morts dans l’œuf, soit à la naissance), ainsi que la mère morte quelques jours après. Je ne les connais pas personnellement et je n’en sais pas plus…mais au final je trouve que mon expérience est plutôt positive, la mère allant très bien et un poussin étant en vie !!!

Sur les conseils avisés de “ma fournisseuse d’œufs” j’ai rajouté un miroir dans la corbeille, sentant qu’il s’ennuyait vraiment. Dès la mise en place il s’est apaisé ; ils étaient deux !
Il a donc beaucoup parlé à ce congénère et s’endort encore régulièrement contre cette image.

Si le miroir est une aide pour les poussins solitaires, il est à éviter sans nul doute pour les adultes qui voient là un nouveau membre du poulailler à qui montrer quelle est la hiérarchie.
Les attaques du miroir amèneront donc un stress et des blessures inutiles.
Si la poule est seule, (je rappelle que ce sont des animaux grégaires), lui fournir une copine sera la meilleure solution. 

Pour l’alimentation je suis passée aux “grains poussins 1er âge” dès que son bec a pu les avaler. J’ai maintenu les pâtées plusieurs fois dans la journée, les grains étant un complément dans un premier temps et un apprentissage. Comme vu dans le précédent article, les poussins agissent aussi par mimétisme, de fait je lui ai montré comment se nourrir à son 1er repas.

Concernant les grains, pour ma part je n’achète pas de “semoulette”. Je n’y tiens pas, beaucoup de choses étant introduites dedans, tout comme pour la majorité des granulés adultes.
Ici, c’est grains variés de céréales diverses, vendues concassées en fonction de leur taille.
Quant à la boisson, les tous premiers jours j’ai aidé avec une seringue en déposant une goutte devant son bec, sur mon doigt. Ensuite il a bu seul, la preuve étant le niveau de son petit abreuvoir baissant en dehors de l’évaporation liée à la lampe.

A 2 semaines le grain est venu de façon plus régulière avec un peu de terre ou de sable pour les petits graviers indispensables à la digestion (s’il avait été dehors il aurait trouvé ces choses sur son parcours, mais je rappelle qu’il ne sortait pas encore, vu les pluies diluviennes) et je donnais encore les pâtées 3 fois par jour car elles apportaient des compléments nutritifs importants à ce poussin en pleine croissance.

Aujourd’hui les grains sont disponibles à volonté et la pâtée est proposée 2 fois par jour, matin et soir.
Tout est encore écrasé à la fourchette, plus ou moins grossièrement au fur et à mesure qu’il grandit. La recette miracle n’existe pas, chacun a la sienne, mais j’essaie d’être au plus près des besoins de base.

c’est bien bon !

Ma recette de pâtée, de base :

Protéines avec un jaune d’œuf cuit dur ou un peu de thon en boite, sardines en boite, ou petits morceaux de fromage
Coquille de l’œuf réduite en presque poudre pour le calcium
Pomme de terre cuite écrasée ou semoule cuite, ou riz cuit écrasé
Un peu de levure de bière pour les vitamines et minéraux
Un peu d’orties séchées ou salade hachée tant qu’il ne sortait pas

liste non exhaustive ! Des petits plus en fonction des jours. 

Pour la boisson il se débrouille, je ne le vois pas forcément boire mais il n’est pas déshydraté donc il gère. L’eau est vérifiée et changée quotidiennement, récipient lavé.

  • Je donne 1 goutte d’EPP (extrait de pépins de pamplemousse) par jour pour les propriétés  que ca apporte, vitamines, renfort des défenses naturelles, etc.

J’ai commencé les sorties depuis un peu plus de deux semaines, quand la pluie a enfin cessé et la température remonté.
Il était, au début,  dans une petite mue posée sur le sol dans un espace sécurisé. Le premier jour a été  une grande nouveauté pour lui et les pattes dans l’herbe une surprise. Au bout de 10 mn il y en avait assez et il est retourné avec plaisir dans sa corbeille. Chaque jour les séjours sont augmentés.
Les anciennes ont commencé à venir observer ce petit nouveau, l’œil curieux ou courroucé pour certaines. En tous cas Pantoufle fait de longs séjours devant la cage peut-être enfin heureux d’avoir trouvé plus petit que lui ???

Pantoufle découvre mon “piou” qui sort pour la 1ere fois

Pour l’habituer aux différents contacts sous les pattes,  j’ai changé la litière de sa nurserie en mélangeant d’abord copeaux et foin, pour la transition, puis maintenant foin car c’est ce qu’il aura plus tard au poulailler.
Pour diverses raisons je préfère le foin à la paille ou aux copeaux, là aussi chacun aura sa façon de voir, les arguments se valent sans doute.

Ca a été positif car les séjours suivants dans l’herbe ont été moins angoissants.
Au 5e jour il a pu rester 2 h dehors dans son petit enclos, et seul.
Seul…..c’est à dire sans moi, car dès que je ne suis plus dans son champ de vision,  dans des situations nouvelles, on l’entend piailler comme si on l’égorgeait !
Aujourd’hui il est dans la grande mue, donc toujours sécurisé, où il passe ses journées dans l’herbe, à vivre ses débuts de cocotte au petit poulailler. Le soir, tant que les plumes ne sont pas complètement là, il réintègre sa corbeille pour un repos bienvenu après des journées à arpenter, à gratter, à découvrir.

On s’oriente vers un plumage coucou dans les tons gris foncé, gris clair et bleu. Les plumes aux pattes sont majestueuses.

Patafix vu de dos. 4 semaines. C’est quelque chose !!!

 

Et oui….je suis “sa maman”.

Il le voit comme ça. Son repère, sa protection….

Comme il est toujours collé à moi, j’ai décidé de le nommer “Patafix” je rajouterai un “e” si c’est une fille.
Comme cette pâte éponyme, il colle mais est repositionnable à volonté !!!

Je le pose parfois au sol pour qu’il marche dans la maison mais pas en continu, j’ai trop peur qu’il se blesse ou que par accident ce soit moi qui le blesse…. donc quand je le fais je suis très vigilante.
De plus l’organisation demandée est extrême entre les 2 matous qui aujourd’hui feignent l’indifférence, (j’ai bien dit feignent…) et les chiens de la famille qui viennent régulièrement en garde chez moi en cette saison de vacances, et pas forcément habitués à un contact quotidien avec des poules.

Une émotion, une étrange impression
Régulièrement je fais du lien avec cette petite boule de duvet. interactions indispensables pour lui, éducation, câlins…plaisir de l’un et aussi plaisir de l’autre.
Je prends des moments rien que pour lui, pour nous.
Il me fait rire, m’apprend beaucoup.
Il y a quelque chose de magique dans cette petite vie que j’aide à grandir. Le sentir, si léger, si petit, si fragile et pourtant si costaud, a quelque chose d’émouvant. Je découvre ses besoins, ses instincts, ses petites exigences aussi. Je m’adapte et je réagis en fonction. Ne pas céder à tout, le protéger en le menant à son autonomie auprès des autres cocottes du petit poulailler, qu’il soit heureux.
Et ne pas m’empêcher de l’aimer. Si toutes mes cocottes ont un quelque chose qui m’attendrit, m’amuse, ou parfois m’exaspère, qui fait leur différence et les rend attachantes, lui sera particulier je le sais.

moments de câlins avec Patafix 2 semaines.

Coq ou poule, je ne sais pas encore ce qu’il est, il faut un peu de temps pour ca (même si j’ai un petit doute aujourd’hui). Et si les dés sont déjà jetés je croise quand même les doigts pour qu’il soit une cocotte. On verra !!!

Je ne regrette rien dans cette expérience, je suis heureuse d’avoir eu ce réflexe de sauvetage. Je me sens en harmonie avec ma place humaine dans la nature, celle qui fait de nous ce que nous oublions souvent : un animal parmi les autres et rien de plus. C’est ce “rien de plus” qui c’est sacrément bon quand on s’en souvient.
Ce petit machin tout duveteux me met en lien avec mes racines profondes. 

 

 

Une nouvelle expérience !!!! (Et si on couvait ? 2e partie)

Une nouvelle expérience !!!!  (Et si on couvait ? 2e partie)

Et encore une fois la nature a décidé les choses !

Le matin du 3 juin je suis descendue voir où en étaient les naissances. Quelle joie et émotion, je sais, de découvrir des pioupious sous les ailes maternelles.

En arrivant devant Pacotille toujours couchée sur ses œufs, une fraction de secondes j’ai trouvé que quelque chose clochait dans le décor. Le temps de comprendre que c’était le corps d’un poussin fraîchement tué à côté d’elle.

Que s’était-il passé ??? Elle semblait calme sur ses œufs restants et les autres poules ne pouvaient pas atteindre le nid sécurisé. Non….elle n’y était pour rien….? Angoisse, et un peu de stupéfaction car je n’ai jamais vécu ca toutes ces années avec mes différents poulaillers. Les mères dont certaines plus ou moins attentives à leurs poussins n’ont jamais été agressives.

Je soulève Pacotille pour voir ce qu’il en est. L’œuf avec le trou hier soir n’a pas bougé, l’ouverture est à peine plus grosse. Je l’agrandis donc un peu avec une pince à épiler, pour voir si le poussin est toujours en vie, ce qui est le cas,  et je le repose. Pacotille se recale dessus. Non…pas possible…..elle n’y est pour rien…..
Au moment où il recommence à piailler dans sa coquille je vois ma poule se ruer dessus et de toutes ses forces essayer d’exploser la coquille….pour le tuer. Coups de bec frénétiques sur cette coquille à peine percée.
Je ne sais pas pourquoi, mais y a t’il une vraie explication ? Il en va des animaux comme des humains avec ce qu’on appelle à tort ou à raison “l’instinct” maternel. Tout le monde n’est pas livré avec.

Ni une ni deux, je la sors de là en criant autant l’une que l’autre, récupère les œufs restants pour les sauver de sa fureur et retourne à la maison avec mon nid. L’œuf percé émet des braillements.

Là 2 choix s’offrent à moi :

1 – Faire comme si de rien n’était laisser faire la nature et donc mourir ce poussin dans l’œuf, ce qui serait pratique vu que la mère ne sera pas dans son histoire.
2 – Donner une chance à cette vie.
A chacun sa façon de voir et gérer les choses…. Je décide d’aider le poussin à naître en agrandissant vraiment le trou de la coquille.
Les autres œufs eux ne donneront rien, le développement s’est arrête avant le terme.

le petit dans son œuf

J’enlève donc délicatement la coquille, qui part en morceaux, sur une surface vaguement inférieure à la moitié. Il reste la membrane encore bien collée au poussin qui bouge un peu derrière. Il est fatigué mais en vie. Avec un coton imbibé d’eau tiède je décolle millimètre par millimètre la membrane pour éviter les saignements.

Arrivée à ce stade je vois une patte arrière qui sort de l’œuf, il va naître.
Je le repose alors dans son nid, couvert d’une bouillotte en attendant de trouver un carton propre dans l’urgence.

A moitié sorti de l’œuf, il se repose. Le plus dur est fait.

Mon pioupiou rescapé se repose en séchant. Quant à moi, je panique un peu et me demande dans quoi je suis encore allée me fourrer….
Et pour parfaire la matinée, dans un quart d’heure j’attaque mon télétravail. Heureusement d’ailleurs car si j’avais dû m’absenter ca aurait été vraiment “galère” n’ayant pas encore de lampe chauffante. Bon ce soir acheter une lampe !

En attendant je vais refaire des bouillottes toutes les 2 heures jusqu’au soir, le tout en étant présente aussi pour répondre aux demandes du boulot. Chouette !!!!

Je la voyais pas comme ca moi cette couvaison !!!!
Une nouvelle expérience dans mes aventures “poulesques “.
Mais ainsi va la vie, on ne maîtrise pas tous les paramètres dans le vivant. Et quand on a des animaux on doit s’attendre à des surprises ! 2020 sera vraiment particulière…

En fin de journée je file acheter ma lampe et je prépare le futur nid de ma boule de duvet. Je le place dans la salle de bains, seule pièce qui peut se fermer hermétiquement et c’est important quand on a des chats !!! Oui mes 2 matous écoutent les piaillements avec une curiosité teintée de gourmandise. Il va falloir être très vigilante.
Il me faut aussi quelques heures pour régler la bonne distance entre la lampe et le nid pour atteindre la température idéale de 35/36° pour certains conseils, 32° pour d’autres dont je vais rapidement me rapprocher en réglant à 33°, un bon compromis.

Le soir, le poussin toujours dans son carton provisoire, piaille bien. ça n’arrête pas. Je le prends sur moi régulièrement ça le calme un peu mais sans plus.
Je me lance alors dans une fabrication de pâtée, çà j’ai l’habitude et prépare un mélange à base de jaune d’œuf, de semoule cuite et j’humidifie.
Je l’enrichirai d’autres ingrédients plus tard.
Pour avoir vu les mères poules donner l’exemple aux petits qui agissent par mimétisme, je montre moi aussi comment manger..et ça marche ! Mon piou intègre la leçon !!!

 

Le repas achevé le “bout d’affaire” est calmé, et lui comme moi allons dormir, chacun dans son nid.
Quelle journée !!!

J’avoue que le lendemain matin j’avais une appréhension en ouvrant la porte de la salle de bain. Avait-il survécu ? Chaque jour qui passe est une victoire et là il n’y a même pas encore un jour. Soulagement quand je vois mon poussin bien en forme dans son nid.
Pendant que je me prépare pour aller physiquement au travail cette fois, il se réveille, piaille, raconte des tonnes de choses ♪♫♪

Je prends un moment pour aller voir les grandes et m’occuper de lui avant de partir pour la journée. Angoisse encore au retour en me demandant s’il aura aussi survécu à cette journée, seul. Mais mon poussin a envie de vivre et je le retrouve en forme encore une fois.
Petits repas et câlins pour la socialisation nous font nous rencontrer chaque jour un peu plus.
J’ai été clairement identifiée comme sa “maman” poule. Il passe du temps avec moi et sur moi !!!

Beaucoup de repos aussi pour ce petit qui en a bien besoin. Et là majoritairement je tiens à ce que ce soit sous sa lampe et tranquille.

il dort, dans son nid, sous la lampe au chaud, et s’est glissé          dans une écharpe, comme sous les ailes d’une maman poule.

 

Sa curiosité le pousse maintenant, (déjà !), à explorer les environs proches de moi quand je m’installe avec lui, bureau, canapé etc. et il est rapide l’animal !!!!!
D’ailleurs il m’a aidé à écrire cet article le concernant en contrôlant que je ne disais pas de bêtises !!!

contrôle des écrits !

 

 

Et si on couvait ??

Et si on couvait ??

Ce n’est pas une découverte, quand nos cocottes décident de couver, question obstination elles sont reines.

Le printemps c’est la saison la plus propice pour la reproduction. Certaines ont donc décidé de faire durer le printemps plus longtemps, en commençant en Février, comme ce fut le cas de Pacotille, puis quand enfin elle a quitté son nid et ses œufs en plastique, Pomponnette a pris la relève, et pour finir, quand Pomponnette est revenue à une vie normale, hop, Pacotille a remis le couvert. Un jeu de chaises musicales en somme.

Entre temps les humains se débattaient avec une bestiole microscopique qui avait réussi à mettre le monde au ralenti.
L’humain de mes cocottes, donc moi, était alors en pleines réflexions métaphysiques. Le confinement eut finalement raison de mon  hésitation à recommencer une histoire de poussins.

La décision a donc été prise de faire plaisir à la fois à Pacotille et à moi.

Comme on ne change pas une équipe qui gagne j’ai commandé à nouveau chez “ma fournisseuse” habituelle d’œufs fécondés (voir article la surprise d’Eulalie).
J’adore allez sur ce site et choisir mes nouveaux petits emplumés. Ca reste un vœu pieux, car dans l’absolu rien de garantit une réussite à 100% de ce qu’on va mettre à couver.
Et rien à voir avec le fait de commander des œufs, leur voyage, etc. car la même chose arrive avec des œufs pondus sur place.
Non, c’est juste la nature qui nous rappelle que nous ne maîtrisons pas tout. Parfois ses rappels sont plus sévères que d’autres, et quoi qu’il en soit, elle reste décideuse de l’essentiel.
J’ai donc commandé mes 4 œufs, reçus 5 jours après  (week-end inclus, confinement aussi..et poste en pointillés) ce qui de fait, est plutôt rapide.
Le mercredi après-midi j’ai reçu mon joli carton plein de promesses.
Tout était encore une fois parfait. Un emballage précautionneux, et petite cerise sur le gâteau, 2 petits œufs en cadeau.

les œufs bien emballés

Ouvrir ce carton a été comme la première fois, un vrai bonheur. On déballe, on s’attarde, on découvre, puis on regarde, on admire ces petits symboles de plaisir à venir.

 

Cette fois je n’ai pas choisi de races pures comme les Brahmas ou autres, mais des croisements spécifiques à l’éleveuse, très jolis et sensés donner des cocot(te)s gentil(lle)s.
J’avoue que j’espère surtout avoir des cocottes plutôt que des coqs, mais dans ce jeu on ne connait pas la mise d’avance.
J’ai opté pour 3 œufs de croisements entre Brahma et Orpington, des bestioles à plumes toutes rondes et tranquilles, dont la principale qualité reste la gentillesse en dehors de leur aspect boules de plumes et une ponte correcte.
1 œuf issu aussi d’un croisement avec une poule huppée, et le cadeau a été 2 œufs de poules naines.

Comme la première fois je les ai laissé se reposer un peu, et se réchauffer (il fait frais en ce moment) avant de les mettre sous Pacotille qui les a accueillis avec plaisir.
En se remettant en place dans le nid, elle les a bien tous ramenés sous son ventre, satisfaite de ce paquet d’œufs “rien que pour elle”.
Le réchauffement ( à température ambiante, ou sous une bouillotte tiède pour aller plus vite)est surtout un confort pour la poule dont la température en couvaison est élevée et qui se retrouverait sur des œufs froids, sensation plutôt désagréable, si elle peut être évitée c’est aussi bien .

Et c’est parti pour 21 jours, temps nécessaire à la formation des poussins.

Ci-joint un document passionnant sur le développement du poussin dans l’œuf pendant ces 21 jours. Merci à son auteur (Poultry Hub Australia).

Nous sommes le soir du mercredi 13 Mai.

Comme il est intéressant de vérifier une ou deux fois le développement normal des œufs, je fais donc 2 mirages, un à 7 jours et l’autre à 14.
Les œufs non fécondés ou morts peuvent ainsi être jetés plutôt que de risquer de s’abîmer et infecter aussi parfois les autres. Et pas la peine non plus de laisser espérer autant à la poule qu’à nous-mêmes des naissances qui ne viendraient pas.

Un mirage à Jour 7 :
Tout le monde est en route.
6 œufs fécondés sur 6.

Mirage d’un des œufs. La partie sombre est  occupée par le fœtus. La poche d’air grossit.

A 14 jours : je note un retard de développement sur les 2 petits œufs et j’ai des doutes sur un des gros… à suivre.

Dernière semaine : Pacotille est isolée quelques jours avant la naissance,  c’était prévu mais en plus, sa place a été prise “tranquillement” un beau matin par Escampette qui à son tour a des envies de maternité.
Faire sortir  cette dernière du nid n’a pas été chose simple et c’est le bec en biais qu’elle est allée sur un autre.

J’ai aménagé un coin tranquille à l’extérieur mais toujours dans la partie sécurisée du petit poulailler pour Pacotille et ses petits. Pas la peine de tenter le diable en laissant tout le monde se promener en liberté dans le terrain, entre prédateurs qui tournent et autres poulettes pas toujours tendres, on va laisser la petite famille à l’abri quelques temps, avec des accès sécurisés et surveillés à la verdure.

A jour 21 : Pacotille parle à ses œufs depuis hier ….sans doute des coups qui se font sentir au travers des coquilles et la voix maternelle se veut peut-être aidante.
Le combat de la naissance n’est pas facile à gagner pour ces poussins qui doivent fournir des efforts considérables pour voir le jour.

N’y tenant plus je descends voir où “on” en est avant la nuit… les petits, encore dans les œufs,  piaillent sous la mère qui leur répond, deux d’entre eux commencent à être percés. La nuit va être agitée pour Pacotille, et un peu pour moi aussi qui, comme la dernière fois, ai une pensée très forte  pour ces petits et le travail qu’ils font pour naître.
Exactement 21 jours ce soir que j’ai mis les œufs sous ma poulette. Le timing est parfait.

On est le 2 Juin au soir.

Pacotille en couvaison. 05/20

 

INFORMATION

Bonjour !

Beaucoup parmi les nouveaux abonnés n’avaient pas validé le lien de confirmation qui leur avait été adressé au moment de leur demande.

Par conséquent ils n’ont pas été informés des nouveaux articles parus, depuis, sur le site, via l’email automatiquement envoyé dans ce cas.

Je vous informe donc par ce document qu’un nouvel article est paru ce jour lien :

Un coq peut en cacher un autre

D’autres articles antérieurs sont aussi consultables sur le site.

Pour les autres abonnés qui ont bien reçu le mail d’information tout  l’heure, merci de ne pas tenir compte de ce message !!

Bonne lecture à tous ! 😊

Jolies Plumes Et Crêtes au Vent

 

Un coq peut en cacher un autre !!!

Un coq peut en cacher un autre !!!

 

En Octobre dernier je suis allée chercher mes trois nouvelles petites protégées, comme je l’ai écrit dans l’article sur le sujet (les dernières ptites nouvelles).

Je suis donc revenue avec mes  3 cocottes, “Pomponnette” poule soie fauve, “Pimpitou” poule d’élevage type Rhode Island , et  Pantoufle petite poulette Sabelpoot porcelaine citronnée.

Pantoufle Octobre 2019

L’hiver, plutôt doux, est passé. Tout le monde a trouvé sa place dans le petit poulailler.
Malheureusement après Nuage et Dentelle, ce fut le tour de ma douce Eulalie de mourir, me laissant bien triste. Elle n’était “plus pareille” depuis les chaleurs harassantes de l’été. Ce qui revient à constater que la canicule fait des dégâts sur le moment, certes, mais aussi en décalé car elle fragilise les organismes et ceux plus fatigués que d’autres, lâchent un peu plus tard. Il y a donc des pertes qui ne sont pas toujours quantifiables immédiatement “après”.

Le petit poulailler a donc continué sa route avec la nouvelle génération.

Pacotille, ma Marans, véritable “reine mère” tant dans le comportement, que la fonction. Elle a donc pris la place de chef.
Ah…… Pacotille….. ben c’est Pacotille quoi !!!! Je l’aime bien ma “ronchon”.

Pacotille/Escampette 03/2020

En dessous, on a le duo Escampette/Minute. Puis Pimpitou qui est arrivée à se faire une place dans cette équipe, s’y retrouvant plus par la taille sans doute, qu’avec les petites poulettes Pomponnette et Pantoufle.
Soudées, ces deux dernières arpentent le terrain en n’étant jamais bien loin l’une de l’autre.

Les pontes ont commencé pour Pimpitou et Pomponnette vers début Janvier. Pantoufle ne semblait pas pressée, mais comme ici la rentabilité n’est pas une priorité, je ne me suis pas vraiment inquiétée. En plus un peu sauvageonne par rapport aux autres, je la laissais tranquille.

Puis, un soir de fin Janvier, me questionnant quand même sur cette petite poulette, je me suis réellement penchée sur son cas. Et là………en écartant les plumes arrières………. elles étaient là, citronnées, bien pointues, prêtes à sortir vraiment du plumage pour commencer leur parure…… des lancettes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ah, ben elle est pas prête de pondre ma cocotte !!!! Les lancettes, signe s’il en est un, que nous avons un coq devant nous.

Après avoir intérieurement maudit mon “fournisseur” qui me fait le coup pour la 2e fois (va falloir qu’on cause😏), j’ai décidé de rester patiente et que “je verrais bien”.

En effet, ceux qui suivent nos aventures se souviennent que l’expérience “Pollen” avait été un peu compliquée pour moi face à son agressivité territoriale, mais aussi pour mes cocottes, habituées à une certaine tranquillité que ce beau séducteur mettait terriblement à mal.
La sérénité était revenue dans les semaines qui avaient suivi son départ et les prostrations de certaines avaient disparu.

C’était donc acté : plus de coq ici.

Mais hop, voilà que ce mini–coq “de rien du tout” déboule, en tenue de camouflage, ni vu ni connu, et on recommence !

Entente tacite, donc, entre lui et moi, les yeux dans les yeux, et  mon bonnet face à sa crête : ” C’est sûr qu’au niveau de la taille tu n’as rien à voir avec le précédent, mais fais gaffe, je te garde SI tu es sympa, ok ????” . “Tu as les cartes en pattes et je t’ai à l’œil”.  Bon…. le message était clair.

J’ai donc observé.
Plutôt tranquille et débonnaire, toujours en balade avec sa copine, le petit pépère  s’est doucement transformé en un joli coq de son espèce et continue (il y a encore quelques fioritures “plumesques” à mettre).

                                                                                                   Pantoufle 04/20

La période où Pomponnette a eu des envies de maternité, couvant avec acharnement (les poules soie sont des spécialistes du genre), a été un peu compliquée pour lui, il était plus solitaire et passait parfois du temps au poulailler avec elle. Puis quand tout est rentré dans l’ordre, ils ont repris leurs balades en duo, tranquillement, comme c’est le cas aujourd’hui.

Donc on va dire que pour l’instant Monsieur Pantoufle est en train de s’installer dans la vie du petit poulailler !!!! 😊

Pantoufle 05/20

Les dernières “ptites” nouvelles

Les dernières “ptites” nouvelles

L’automne a été dur au petit poulailler….

En fait ce n’est pas l’automne, mais le contrecoup de la canicule de cet été qui a bien fragilisé les cocottes. Elles l’ont supportée tant bien que mal, j’ai tout fait pour qu’elles souffrent le moins possible de ces chaleurs. Cependant la fatigue accumulée n’a pas été facile à gérer pour certaines.

Comme chaque automne il y a des “basiques” à ne pas oublier. J’ai donc vermifugé et ajouté des vitamines pour supporter le changement de saison, donné des pâtées magiques pour faire face aux mues (que j’ai trouvé moins importantes curieusement), et ca en a requinqué la plupart.

Malgré tout j’ai vu partir Nuage et Dentelle. L’une est morte d’un coup, je pense à une attaque cardiaque, l’autre s’est éteinte en quelques  jours et je n’ai pas pu la sauver.

Le changement de saison annonçant la grisaille à venir s’est donc fait sentir aussi au niveau du moral. Une lassitude m’a effleurée mais j’aime trop ce que m’apportent mes poulettes pour arrêter. C’est un trop grand plaisir pour moi de les avoir….alors “on continue” !

Je suis donc allée le mois dernier chercher 3 autres cocottes. Enfin trois…..je dirais 2 et demi !!!

Pour la première fois je me laisse tenter par une race très petite : j’ai pris une petite Sabelpoot porcelaine. Grosse comme une tourterelle dont elle est même, de loin, ressemblante.  Pattes emplumées comme une Brahma, elle est baptisée tout naturellement “Pantoufle”.
En fait c’est une petite cocotte très fière qui a déjà son caractère. Je l’habitue au contact  sachant que cette race est assez proche de l’humain.

Pantoufle Octobre 2019

Je trouve aussi une petite “Poule Soie” fauve (appelée “Nègre Soie” jusqu’en 2009 en raison de la couleur de sa peau et de celle de son ossature). J’en ai eu des blanches il y a très longtemps. Ah ça me change de mes doudounes Brahmas !! Les plumes de la Poule  Soie sont plutôt un duvet soyeux, et les oreillons turquoise la rendent coquette. Pomponnette sera son nom ici.
Elle et sa copine Sabelpoot sont inséparables, et comme à chaque intégration, un clan se forme.

Pomponnette Octobre 2019

S’y rajoute une copine plus commune, rousse pondeuse, “Rhode Island” une gentille cocotte qui me suit partout, et dont les bons œufs nous régaleront plus tard. La dernière que j’ai eue de cette couleur s’appelait Pimpi, ce sera donc “Pimpi 2” ce qui en anglais auvergnat donne “Pimpitou” 😊.
Ces trois-là finissent de donner un côté “Dalton” au petit poulailler où on va vraiment du plus petit au plus grand.

Le trio des 3 P

Compte tenu de la différence de taille j’ai choisi de les intégrer en grillageant une partie intérieure du poulailler. Les anciennes pouvaient donc les voir et s’y habituer, idem pour les nouvelles. Le 4e jour le grillage a été enlevé et tout le monde cohabitait sans soucis. Ca n’empêche pas les coups de becs de la hiérarchie mais rien de violent, juste un rappel “maison” du règlement intérieur !

Le petit poulailler continue sa route, entre départs et arrivées. Chaque cocotte qui l’a occupé reste au fond de ma mémoire et pour certaines c’est au fond de mon cœur qu’elles se sont perchées. Il y a trop de bonheur à les voir vivre et leur “donner”.

Eulalie prend Pomponnette sous son aile et fait une belle couette bien chaude pour la nuit !

Cette bestiole à plumes est pleine de surprises, d’autant plus qu’on nous a rabâché à longueur de temps sa stupidité. En fait il n’est pas question de stupidité, elles sont loin de l’être, mais je pense plutôt à de la lâcheté : celle de l’humain qui préfère considérer dans un geste de déculpabilisation dédaigneuse que ce qu’il mange est idiot…?