Les soins de base

La boisson : de l’eau !!!!

Comme tous les êtres vivants, les poules ont besoin d’eau pour vivre.

Elles ont même besoin de beaucoup d’eau. Leur organisme en consomme énormément pour les aider entre autre à la fabrication de leur œuf, à l’attendrissement de la nourriture qu’elles ont absorbée, à leur thermorégulation.

Il faut donc veiller à ce qu’elles en aient TOUJOURS à disposition. L’eau doit être propre donc changée régulièrement, quotidiennement étant le mieux. Il est aussi conseillé de placer plusieurs points d’eau, surtout en été.

L’été : il faut nettoyer régulièrement les abreuvoirs pour éviter que des bactéries et/ou des algues ne s’y installent, et encore plus en été . Je change l’eau 2 fois par jour quand il fait très chaud.
J’ai mis plusieurs points d’eau et même un petit bac pour qu’elles puissent patauger un peu et donc se rafraîchir les pattes.

L’hiver :  il faut penser à casser régulièrement la glace qui se forme à la surface, leur bec n’étant pas assez puissant pour le faire. Je mets un abreuvoir à l’abri du gel autant que faire se peut. Les hivers peuvent être rigoureux chez nous, et les nuits particulièrement glaciales.
De fait le matin je pose un abreuvoir non gelé, pendant que l’autre dégèle dans un local. Avoir plusieurs récipients est donc pratique !


L’alimentation

Les poules sont omnivores. Elles peuvent donc manger un peu de tout.

Gamelle poule Jacquotte
La gamelle

L’aliment principal reste le grain. Pour ma part je privilégie le blé. Ensuite je rajoute régulièrement du maïs concassé, des graines de tournesol.

L’autre élément indispensable reste la verdure. Si leur parcours est assez grand elles trouveront d’elles-mêmes ce qui leur est utile et sauront faire le tri de ce qui est bon pour elles. Dans le cas contraire on peut leur ramasser de l’herbe et leur donner des épluchures.
A quelques exceptions près, toutes les épluchures peuvent être données. Les poules sont des petites usines de recyclage !!! Elles font baisser le volume de nos déchets, nous fournissent des œufs en échange !!
Certaines communes commencent d’ailleurs à inciter leurs habitants à en adopter 2 ou 3 dans ce sens.

Les exceptions dans les déchets:
Je ne donne jamais d’épluchures de pommes de terre crues, à cause de la solanine, toxique autant pour les animaux que les humains. Idem pour les tomates vertes, les épluchures d’aubergine.
Pas la peine non plus de donner les épluchures d’oignons qui sont dures et ne seront pas mangées. Donc pas de peaux d’avocats etc.
Pas d’épluchures de bananes non plus. Il y a une forme de logique à tout çà !

Les protéines sont aussi nécessaires. On en trouve dans certains végétaux comme le lupin, le tourteau de soja ou de tournesol, les lentilles. L’herbe aussi quand elle est fraîche en fournit une bonne quantité, ce qui n’est plus le cas en période très chaud où l’herbe a vieilli.

J’améliore donc cet apport avec des restes de cuisine, pas trop gras, qu’elles apprécient énormément. Elles aiment la variété, ne pas l’oublier !

Les croûtes de fromages sont aussi un délice pour elles.

Elles sont aussi un peu carnivores et ne détestent pas chasser autre chose que des petits vermisseaux…. Une souris qui traverse le poulailler en plein jour peut facilement en faire les frais !!!
Donc des restes de poisson ou de viande, en quantité modérée et mélangés à d’autres aliments sont les bienvenus pour mes cocottes.

Leur côté carnivore peut aussi parfois nous surprendre ou nous dégoûter quand elles l’utilisent entre elles…. Le picage  nous le montre bien.

Les graviers sont indispensables à leur digestion qui se fait dans leur gésier. Il leur permet de broyer les aliments qu’elles avalent. Il faut donc leur en donner des petits si elles n’en ont pas sur leur parcours. Si le parcours est grand elles trouveront ce qui leur faut.

Le calcium qui sert non seulement à la croissance et consolidation de leurs os, mais aussi à la fabrication de la coquille d’œuf, doit être laissé à volonté. Elles iront le chercher quand elles en auront besoin. Je le mélange aussi de temps en temps aux pâtées.
Je l’achète sous forme de coquilles d’huîtres broyées, faible coût d’achat pour la durée du produit. Il est inutile de donner des coquilles entières, elles ne peuvent pas les piquer, leur bec ne le leur permet pas. Une ancienne méthode consiste à faire sécher sur un poêle à bois ou dans un four des coquilles entières et ensuite les écraser.

A vous de voir !!! Moi j’ai choisi !


Mes petits plus

Une gourmandise pleine de protéines : les vers de farine séchés

L’hiver ou en période de fatigue (mue, etc), de croissance, ou juste ponctuellement j’améliore le quotidien en servant une pâtée tiède (en hiver) le soir avant le coucher. J’y mets des restes culinaires, du pain trempé ou des céréales, des pommes de terre cuites, des épluchures, ou bien une louche de soupe dessus. Le fait de la servir tiède leur permet de mieux lutter contre le froid nocturne. De plus la nuit leur corps a besoin de beaucoup d’énergie pour la fabrication de l’œuf  .
J’y mets aussi parfois des orties hachées, l’ortie est une plante médicinale reconnue pour ses apports en protéines, minéraux, acides aminés. Sous cette forme les poules en raffolent !!
On peut en faire sécher qu’on utilisera ainsi sous forme de poudre ou en petits morceaux écrasés entre les doigts, qu’on pourra utiliser en hiver.

Les vers de farine déshydratés, les rendent folles de joie. Une gourmandise pleine de protéines !