Selfie de Philomène
Ah Philomène ! Un des personnages du poulailler cette cocotte.
Issue de la race « coucou fermière » ( en rappel avec le plumage du coucou) elle est, avec Jacquotte, une des deux anciennes du poulailler. Parfois chef, parfois chef adjoint, tout dépend des occupations de l’une ou de l’autre.
Comme sa copine, Philomène a une certaine sagesse, et trimbale tranquillement sa crête dans le jardin, ne donnant des coups de bec que quand c’est nécessaire. Elle aussi fait partie des rescapées de l’attaque du renard.
En tous cas elle et Jacquotte sont inséparables.
Histoire de se rappeler du « bon vieux temps », cette boule de plumes farceuse s’amuse encore parfois à me faire jouer à la chasse aux œufs, mais ça reste assez raisonnable car dans le jardin cette fois, et pas en dehors (voir sujet les fugues). Et, comme pas mal de « filles » elle a une fleur préférée ! Philomène adore les Asters ! Avec leur hautes tiges ils offrent une cachette idéale pour pondre sans être vue, et j’imagine que c’est trop drôle de me voir les fouiller à la recherche d’un petit trésor à coquille !
Des petits marquages d’indépendance, elle est comme ça « Philo », jamais elle ne rentrera vraiment dans le rang et pour le coup ça me fait plutôt sourire. Et puis……quand elle me regarde avec la tête de côté c’est dur de lutter !
Comme Jacquotte, Philomène a été une très bonne pondeuse. Ça commence à baisser un peu, mais ses œufs (eux aussi bien reconnaissables à leur couleur crème parsemée de tâches plus foncées, comme des taches de rousseur) sont encore régulièrement posés dans les nids, ou parfois dans les asters bien évidemment.
Familière, elle se poste souvent devant moi pour que je la caresse, ce que je fais avec plaisir et quand je la repose au sol elle s’ébouriffe, histoire de se remettre les plumes en place, avec un air presque courroucé. Puis elle part tranquillement dans le jardin, sans se presser. Alors, avec ses sourcils broussailleux, on dirait un vieux professeur qui se balade clopin clopant en pleine réflexion, les mains dans le dos.
Sa silhouette fait partie du décor du jardin et du petit poulailler.
toujours captivant – j’adore lire ces petits portraits d' »été
on s’y croirait
Philomène est une farceuse et cache ses oeufs comme d’autres cachent leur trésor
encore j’en redemande
bisous
tatan