Les petits portraits de l’été : Philomène

Les petits portraits de l’été : Philomène

Selfie de Philomène

Ah Philomène ! Un des personnages du poulailler cette cocotte.

Issue de la race “coucou fermière” ( en rappel avec le plumage du coucou) elle est, avec Jacquotte, une des deux anciennes du poulailler. Parfois chef, parfois chef adjoint, tout dépend des occupations de l’une ou de l’autre.
Comme sa copine, Philomène a une certaine sagesse, et trimbale tranquillement  sa crête dans le jardin, ne donnant des coups de bec que quand c’est nécessaire. Elle aussi fait partie des rescapées de l’attaque du renard.
En tous cas elle et Jacquotte sont inséparables.

Philomène 2018

Histoire de se rappeler du “bon vieux temps”, cette boule de plumes farceuse s’amuse encore parfois à me faire jouer à la chasse aux œufs, mais ça reste assez raisonnable car dans le jardin cette fois, et pas en dehors (voir sujet les fugues). Et, comme pas mal de “filles” elle a une fleur préférée ! Philomène adore les Asters ! Avec leur hautes tiges ils offrent une cachette idéale pour pondre sans être vue, et j’imagine que c’est trop drôle de me voir les fouiller à la recherche d’un petit trésor à coquille !
Des petits marquages d’indépendance, elle est comme ça “Philo”, jamais elle ne rentrera vraiment dans le rang et pour le coup ça me fait plutôt sourire. Et puis……quand elle me regarde avec la tête de côté c’est dur de lutter !

Comme Jacquotte, Philomène a été une très bonne pondeuse. Ça commence à baisser un peu, mais ses œufs (eux aussi bien reconnaissables à leur couleur crème parsemée de tâches plus foncées, comme des taches de rousseur) sont encore régulièrement posés dans les nids, ou parfois dans les asters bien évidemment.

Familière, elle se poste souvent devant moi pour que je la caresse, ce que je fais avec plaisir et quand je la repose au sol elle s’ébouriffe, histoire de se remettre les plumes en place, avec un air presque courroucé. Puis elle part tranquillement dans le jardin, sans se presser. Alors, avec ses sourcils broussailleux, on dirait un vieux professeur qui se balade clopin clopant  en pleine réflexion,  les mains dans le dos.

Sa silhouette fait partie du décor du jardin et du petit poulailler.

Les sourcils de Philomène !

                                                   Sacrée Philomène !!!!

Les petits portraits de l’été : Nougatine et Eulalie

Les petits portraits de l’été : Nougatine et Eulalie

Selfie de Nougatine et Eulalie

Ah…..mes 2 Brahmas !!!!

Deux gros cœurs avec des plumes autour.

Arrivées à la maison il y a un an, elles avaient environ 4 mois. Je les trouvais déjà imposantes mais quand on connait les Brahmas on sait qu’il faut du temps pour que leur développement soit terminé (adultes à 18 mois) et donc, autant dire qu’à 4 mois elles sont presque minuscules !!!!
Les Brahmas sont parmi les plus grandes races de poules. Un coq Brahma peut atteindre 6 kg et 70 cm de Hauteur (surtout chez les Brahmas Blanc Herminé Noir où c’est encore plus fréquent). D’ailleurs ces coqs sont rarement agressifs avec les autres ce qui permet d’en avoir plusieurs sans soucis. Ca m’est arrivé, et je n’ai jamais eu de problèmes.

Bon pas de panique c’est pas des autruches non plus !!!!  Pourtant, pas facile dans mon secteur de trouver ces drôles d’oiseaux.
Mais grâce à internet et des recherches auprès des “amis de l’aviculture”, j’ai trouvé un passionné dans un département voisin où il se trouve que j’ai de la famille. Alors hop, petit périple alliant visite familiale et récupération des volatiles (2 Brahmas chez l’un et une d’une autre race chez l’autre) et voilà mes deux gros tas de plumes dans mon jardin.

Nougatine est une Brahma Blanc Sale (croisée entre Brahma blanc et Brahma Colombia (Fauve)).

Nougatine Juin 2018

 

Eulalie est une Brahma Perdrix Maillé Doré.

Eulalie Mai 2018

C’est un vrai bonheur de les voir se promener tranquillement, elles sont calmes, douces, affectueuses, rigolotes avec leur plumage bouffant qui leur donne un air empoté, et magnifiques.
Parfois il y a “comme un décalage” entre l’idée qu’elles ont de leur taille et la réalité, je les vois donc se percher maladroitement sur des endroits où je ne les imaginais pas,  elles peuvent s’y prendre en plusieurs fois ayant mal calculé la première tentative (ce qui je l’avoue me fait prendre quelques fous-rires) mais l’obstination paye car elles y arrivent.
Cette race me fascine et me passionne :  Tout y est, même si il y a de bien meilleures pondeuses qu’elles c’est clair, elles sont tout de même de bonnes pondeuses d’hiver, sont rustiques, ne craignent pas le froid étant de vraies doudounes ambulantes. Le chaud est plus compliqué pour les mêmes raisons, mais presque toutes les poules au final craignent le chaud, donc terrain avec ombrage et boisson à volonté sont indispensables, Brahmas ou pas.
La pluie ne les empêche pas d’être heureuses, seuls les parcours régulièrement boueux peuvent poser problème car leurs pattes très emplumées peuvent souffrir d’infections.

Et si leurs têtes, avec peu de crête et un bec un peu courbé,  (un restant de leur croisement entre les Cochins et les Combattants Malais) font penser aux rapaces et leur donnent un petit air presque ronchon, elles sont incroyablement sociables. Je peux les porter, les caresser un grand moment. Des peluches plumeuses en fait !!!

Puisque je parle de cette race je dois aussi dire, car c’est aussi  un élément qui les concerne (et pas qu’un peu !!!),  que les amateurs de poulet rôti affirment que sa chair est savoureuse, fine et de grande qualité….. le défaut étant (moi je trouve que c’est une qualité pour le coup !) que la croissance est très lente. Dans certains pays on les élève pour ca….
Quoi qu’il en soit, ça restera pour moi une hypothèse car ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout envisageable de manger mes jolies dondons à plumes. Aucune habitante du petit poulailler ne sera concernée par cette issue, même pas en rêve, non mais !!!

Comme toutes les poules, les Brahmas sont têtues, surtout quand elles ont décidé de couver. Impossible de les décoller du nid. Dans ce domaine j’ai trouvé mon maître et dû me résoudre à abandonner l’idée de stopper les couvaisons, rien n’y fait.
Donc à défaut et bien j’oblige mes minis dindons à sortir 2 ou 3 fois dans la journée se dégourdir les pattes et la crête, boire et manger, avec le secret espoir à chaque fois qu’elles y prendront goût et arrêteront ENFIN de rester collées dans le nid. C’est d’ailleurs un vrai travail d’équipe cette envie de couver ! Elles se relaient, une va rester au nid pendant un mois, l’autre va s’y mettre, la première va reprendre un rythme normal le temps de se refaire une beauté, et hop : on recommence ! Ça dure depuis 6 mois cette affaire, en fait depuis qu’Eulalie a eu ses petits.  C’est comme ça, les Brahmas sont des bonnes couveuses, chacun son truc !

Le fait est que, depuis leur arrivée, Nougatine et Eulalie sont de grandes copines avec leur 3e comparse qui faisait partie du même voyage et dont je parlerai une autre fois. Comme je l’ai déjà souvent dit, la hiérarchie crée les liens et il semble qu’ils se tissent avec le vécu de l’arrivée au poulailler : quand on arrive ensemble et bien on forme un petit groupe assez solidaire (d’où, là aussi c’est une redite, l’importance d’éviter (sauf obligation), d’intégrer une seule poule dans un groupe).

Ahhh que je les aime  mes “brahmounettes”  !

Garde alternée des enfants !